« Une enfance plus simple pourrait protéger nos petits contre les troubles psychiques »

Article de Tracy Gillett, issu du site Huffingtonpost (12/04/2016)

Cet article fait écho à l’ouvrage « Simplicity Parenting » de Kim John Payne :

« Quand j’ai lu le livre Simplicity Parenting de Kim John Payne, un passage m’a vraiment marquée. Le stress lié au « trop-plein », associé aux particularités de la personnalité de chacun, peut générer des troubles psychiques chez l’enfant. Un enfant un peu maniaque peut devenir obsessionnel; un rêveur, perdre ses facultés de concentration.

M. Payne a mené une étude consistant à simplifier la vie d’enfants souffrant d’un trouble du déficit de l’attention. En seulement quatre mois, ces symptômes disparaissaient chez 68% des jeunes sujets. Les aptitudes scolaires et cognitives de ces enfants augmentaient aussi de 37%, ce que l’on ne constate pas avec les médicaments généralement prescrits comme la Ritaline. »

Lire l’article complet sur le site.

https://www.huffingtonpost.fr/tracy-gillett/education-enfants-extra-scolaire_b_9658158.html

Un résumé ci-dessous :

Le stress du trop plein

Article inspiré de «  Simplicity Parenting » de Kim John Payne – src : Tracy Gillett – 12/04/16 – Huffingtonpost

Au lieu de s’user à la tâche pour donner à leurs enfants ce dont ils ont besoin, les parents sont désormais incapables de ne pas les gâter. Ce faisant, nous créons sans le vouloir un environnement propice aux troubles psychiques.

K.J. Payne a mené une étude consistant à simplifier la vie d’enfants souffrant d’un trouble du déficit de l’attention. En seulement quatre mois, ces symptômes disparaissaient chez 68% des jeunes sujets.

Les enfants d’aujourd’hui sont exposés à des informations en flux continu, qu’ils sont incapables de gérer ou de rationaliser.

Placés dans des rôles d’adultes et soumis à des attentes plus importantes, ils grandissent de plus en plus vite. Ils s’attachent donc aux aspects de leur vie qu’ils sont en mesure de contrôler.

En tant que parents, nous voulons offrir à nos enfants le meilleur. Nous les inscrivons donc à une multitude d’activités, remplissons leurs chambres de livres, d’appareils et de jouets éducatifs, du sol au plafond (un enfant occidental possède en moyenne plus de 150 jouets !). Devant une telle quantité de choses, les enfants sont aveuglés et submergés par la variété des choix.

Les 4 piliers de l’excès

Payne définit ainsi les quatre grands piliers de l’excès: trop d’affaires, trop de choix, trop d’informations et trop de rapidité.

Par exemple, un excès de choix compromet le bonheur, car il réduit les moments d’ennui qui stimulent la créativité et l’apprentissage autonome.

Alors comment les parents peuvent-ils protéger leurs enfants de ces nouvelles « normes » sociétales ?

C’est très simple: en disant non, pour leur laisser le temps d’être des enfants. Non, Sam ne pourra pas venir à la fête d’anniversaire samedi. Non, Sophie ne sera pas à l’entraînement de foot cette semaine.

En recréant des pauses régulières, en apportant du calme et du réconfort dans leurs mondes chaotiques. Ces soupapes, sur lesquelles ils savent pouvoir compter et qui leur permettent de récupérer et de grandir, soulageront leur tension nerveuse, ce qui est vital pour le développement.